Le Judo est un art martial qui conduit le pratiquant à l’élévation de sa capacité humaine, tant sur le plan physique que sur le plan psychique. Dans sa plénitude, il peut conduire à un idéal de vie basé sur la recherche d’une harmonie universelle : harmonie humaine, harmonie sociale, harmonie avec la nature.
L’enseignement du Judo, nécessite que ces buts soient compris.
Il est nécessaire que l’enseignant, par le sens de sa pédagogie, mène ses élèves à l’obtention d’une réelle efficacité sur le plan du combat ; de même qu’il doit les initier à l’aspect philosophique qui découle de cette pratique. Nous savons qu’il s’agit d’un art martial.
Le grade est composé de trois éléments :
Shin Gui Tai : Chacun a son entité (Shin pour l’esprit, Gui pour la compétence technique et Tai pour la valeur sportive et le maintien corporel).
Sur le plan physique, l’enseignant doit élever la capacité sportive de l’élève au maximum. Pour cela, il doit l’instruire sur la nécessité d’une discipline corporelle et d’un entraînement régulier et assidu.
La compétition est le meilleur moyen pour juger des progrès. La recherche de l’efficacité maximum avec un minimum d’effort permettra d’apprécier la logique technique et guidera le pratiquant vers l’obtention du meilleur résultat. Il y gagnera en souplesse d’esprit car il devra vaincre ses mauvais réflexes. Ce travail interpelle les deux derniers éléments du grade Gui et Tai (compréhension technique, valeur sportive et maintien corporel).
Le Shin, le premier élément concerne le psychisme et la Morale.
L’assimilation commence avec les premiers grades et évolue par l’expérience acquise durant toute la vie. Il peut être apprécié dans la capacité que possède le pratiquant à appliquer les principes du code de Morale traditionnelle : le BUSHIDO.
Il est primordial que le pratiquant se prenne en charge pour parfaire son comportement. L’attitude ainsi obtenue permet d’établir une entraide mutuelle dans la confiance pour s’engager dans la recherche de l’harmonie.
Cette recherche personnelle est illimitée. C’est pour cela que les connaissances des anciens (hauts gradés), basées sur un acquis, doivent être considérées et respectées. Avoir la vocation d’enseigner le judo exige des qualités qui se mesurent à la confiance établie et aux rapports harmonieux créés dans l’entourage.
Savoir Et comprendre cela est déjà le témoignage sur le cheminement qui s’effectue.