Lettre aux pratiquants, pratiquantes de judo, jujitsu et self-défense 

La construction du judo ne s’est pas faite en France comme dans d’autres pays où le seul but étant de remporter des médailles aux jeux olympiques, le développement de sa pratique a été limité. Notre développement est dû au respect de la culture judo qui nous fut inculquée par les premiers pratiquants(es) et que nous transmettons d’une génération à l’autre.
Par la pratique de cette discipline, le but premier de Jigoro KANO était de développer des valeurs éducatives: perfection de soi-même et contribution à la prospérité et au bonheur du genre humain.

Ainsi, l’idéal du judo repose sur deux piliers :
– Il nous place au service les uns des autres
– Il nous inculque le principe de la perpétuelle recherche de l’utilisation optimale de l’énergie.
L’héritage est là, à nous de choisir, à nous d’affirmer notre appartenance ou non au “monde du judo”. Aujourd’hui, le voeu le plus sincère et le plus précieux que je formule se résume ainsi :
Que tout judoka, judokate agisse, en toutes circonstances, en conformité avec l’éthique qui caractérise le judo vrai:
– que nous sachions par nos actions, nos erreurs, nos paroles, nous montrer dignes de l’héritage que nous avons reçu
– que nous sachions donner plus que recevoir
– que nous conjuguions nos énergies afin de participer à l’épanouissement de notre club le Ryokan.

Et j’en terminerai par une citation de Montaigne:
“C’est une belle chose quand le faire et le dire vont ensemble”